Les taux des Crédits immobiliers poursuivent leurs légères progressions

Le 28.04.2017 par Frédéric M.
Après avoir atteint leurs plus bas historiques en novembre 2016, les taux de Crédits immobiliers sont repartis à la hausse. Certaine dernière poussée reste tout de même modeste puisque les taux sont encore loin de leurs niveaux de 2015 et début 2016.

Taux moyen à 1,46% au 1T 2017

Selon une analyse de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen s’est établi à 1,46% au premier trimestre 2017. Au mois de mars, le taux moyen progresse à 1,51%. Il est ainsi désormais impossible d’emprunter à moins de 1% sur 20 ans ce qui était encore possible au début d’année 2017. Cette légère progression des taux entraine un allongement de la durée des prêts s’établissant en moyenne sur 215 mois contre 214 lors du dernier trimestre 2016.

Cette hausse des taux est indirectement liée à celle des OAT. En effet, l’évolution des taux de Crédit tend à répercuter celle des OAT avec un certain décalage. Or, les OAT ont connus de légères tensions à la fin de l’année dernière.

Hausse sur les prix des logements

Cette hausse modérée des taux ne freinent en rien les ardeurs des acquéreurs. En effet, le marché des Crédits a connu une forte activité en ce début d’année 2017. On peut ainsi noter une progression de près de 30% de la production de Crédit en mars 2017 vs. Mars 2016. Cette activité soutenue à profiter à l’ancien mais également au neuf et s’est traduite par une augmentation importante des prix. Selon le baromètre SeLoger d’avril 2017, les prix de l’immobilier auraient progressé de +3.5% sur 1 an et bondit dans certaines agglomérations (Paris : +5.2%, Bordeaux : +8.2%, Strasbourg : +8.5%, Nîmes : +10.8%). Les quelques villes ayant vues leurs prix évoluer à la baisse au cours de cette année sont largement minoritaires (Perpignan : -9.3%, Limoges : -2%, Saint Etienne : -6.8%).

Si l’en croit les notaires de France, les prix devraient poursuivre leurs progressions au printemps. A fin mai, les prix des appartements anciens devraient augmenter de +4.3% tandis que ceux des maisons de +6.1% en considérant les avant-contrats de ventes. La demande a explosé de 20% tandis que les offres se raréfient (-15%) et les établissements bancaires octroient des prêts à de nombreux ménages sans apport personnel.Cette situation propice à un emballement des prix va-t-elle se poursuivre? Rien n'est moins sur. Certains professionnels craignent une surchauffe du marché notamment à Paris où les prix au m2 atteignent des sommets (plus de 9,000€/m2 en moyenne).




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